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Le masculin blessé


On parle beaucoup du féminin blessé mais peu du masculin, pourtant celui-ci est tout autant meurtri.
Il n’existe pas beaucoup d’exemples pour les hommes pour incarner le masculin sacré.
Ils se retrouvent avec des étiquettes de macho, de coureurs de jupons, de matérialistes, d’invalides de sentiments …

Les hommes changent et ne se retrouvent plus dans tous ces modèles de la société. Ils deviennent sensibles, recherchent l’amour et la tendresse tout en éprouvant une perte de repères.
Ils n’arrivent plus à se satisfaire d’une carrière, du rôle de fort, brut et insensible.
Les hommes tout comme les femmes recherchent du sens à leurs vies, à leurs existences.

A être reconnu pour qui ils sont vraiment. A s’ouvrir sur ce qui compte réellement pour eux, à se réaliser tout en exprimant leurs sentiments et émotions.
Les hommes ont besoin d’être accueilli tout autant que les femmes.
Il est temps d’enterrer la hache de guerre.
Ne plus être l’un contre l’autre mais l’un avec l’autre.

Nous avons tant à s’offrir, à découvrir dans nos différences, nos aspirations, nos forces et nos faiblesses.
La guérison du masculin sacré est intrinsèquement liée à celle du féminin sacré.
L’un ne peut guérir sans l’autre, l’un ne peut se révéler sans l’autre.
Le masculin est appelé à se transformer tout autant que le féminin sur notre planète.

Si vous êtes une femme offrez de l’espace à ces hommes pour se révéler et si vous êtes un homme offrez votre authenticité, déployez-vous dans votre vulnérabilité c’est le chemin de votre réconciliation.

Jessie BIRRA

Faire son coming out spirituel !



La société et les mœurs ont changé, pourtant il est difficile de se révéler aux autres. Nous avons tous nos jardins secrets et c’est très bien, mais il nous arrive de cacher une part importante de nous-mêmes par peur du jugement.

De nombreuses personnes spirituelles, avec des capacités extra sensorielles, cachent cette facette importante de leur vie. J’étais une de ces personnes, cela faisait des années que je me cachais derrière un pseudonyme. Au point où deux personnes existaient et je jonglais entre les deux.

Pourquoi nous cachons-nous ?
 
Lorsque j’ai dû faire face à mon coming out, car je venais d’écrire mon premier livre, j’ai senti toutes les résistances en moi, les blocages qui m’empêchaient de me dévoiler au point où, j’ai même un instant choisit de rester dans l’anonymat. Pourtant, je savais que j’avais besoin de sauter le pas, sinon je ne pourrai jamais m’accepter entièrement.

Alors pourquoi est-il si difficile d’accepter sa différence ?

Car nous avons peur de l’abandon et du rejet ! En effet, derrière toutes nos résistances se cache la peur du jugement qui peut aboutir à l’abandon et le rejet. Sans le savoir, nous répondons à un besoin primaire  de l’être humain, son besoin d’appartenance. Nous avons besoin pour notre épanouissement et notre survie d’appartenir à une communauté, une tribu, une famille.

C’est un besoin ancré qui remonte au début de l’humanité. L’homme ne pouvait survivre qu’en groupe. Nous pouvons comprendre comme c’est difficile de s’affranchir de l’approbation des autres, car c’est du domaine de l’instinct. Une fois cette mise en lumière, nous pouvons être plus doux envers nous-mêmes et ne plus nous juger. Première étape vers une libération, l’acceptation de ce que je ressens, vis et exprime.



Comment se révéler et s’affranchir du regard des autres ?
 
Assumer qui nous sommes est une étape nécessaire pour notre épanouissement. Nous avons besoin d’être vrais, afin de faire l’expérience de la liberté dans notre relation à soi et avec les autres. Et comme nous l’avons découvert, notre différence engendre une grande peur d’abandon et de rejet. Pourtant, nous pouvons nous dévoiler avec bienveillance, c’est-à-dire sans provocation et réaction.

Prenez conscience que nous sommes toutes des personnes uniques et différentes va vous permettre de voir vos différences comme des trésors.  Comme le dit si bien Osho :

« Vous n’êtes pas accidentel, l’existence a besoin de vous.
Sans vous quelque chose manquerait dans l’existence et personne ne peut le remplacer.
… Les étoiles, le soleil et la lune, les arbres, les oiseaux et la terre, tout dans l’univers ressentira qu’un petit espace est vacant et qu’il ne peut être rempli par personne d’autre que vous. »

En sautant le pas, vous découvrez que vos croyances inconscientes n’ont plus lieu d’être. Les gens sont très ouverts et ressentent instinctivement votre sincérité. Vous allez en même temps découvrir les personnes qui vous correspondent vraiment. Imaginez la libération d’offrir au monde qui vous êtes sans faux-semblants. C’est un merveilleux cadeau à se faire et à offrir autour de soi. Lorsque l’on saute le pas de s’affranchir de sa peur, la vie nous en offre plusieurs en retour. Et surtout vous vous libérez de mémoires de millions d’années cristallisées et encodées en vous. Vous méritez d’être Vous.


Les bénéfices de faire son coming out 
 
Vous révélez, va permettre aux gens de découvrir l’être unique que vous êtes ! Vous envoyez à l’univers le signal que vous êtes prêt(e) à vivre votre vie avec vos couleurs et vos aspirations. Vous ne vivrez plus la vie d’une autre personne préfabriquée et fictive. Vous serez dans votre unicité et attirez à vous d’autres personnes uniques comme vous. Faire ce saut est vous honorer !

Une grande liberté en découle, en se sent en paix avec soi-même, des ailes nous poussent pour voler vers nos rêves. L’enfant que vous étiez à toujours rêvé de ce moment, se montrer au monde et reconnaître sa propre valeur. C’est une grande transformation intérieure qui se produit. Et vous serez surpris comme les personnes autour de vous accueillent votre différence, car vous les inspirez, vous leur montrez l’exemple pour faire de même.

C’est un merveilleux cadeau à s’offrir et à offrir. Il est temps de sortir de l’ombre et de rayonner sa propre lumière. Nous en avons besoin, le monde en a besoin. Soyez un exemple autour de vous, en vous honorant dans votre unicité.

Jessie BIRRA (Jed)

Le besoin de reconnaissance, le socle inconscient de notre vie.




Nous avons tous un besoin en commun, en tant qu'être humain, c'est la reconnaissance.

Être reconnu :
- pour notre travail,
- en tant que femme, homme, mère, père, ami(e), soeur, frère ...
- pour ce que l'on apporte à une relation,
- pour nos qualités, nos talents, nos dons, notre savoir-faire,
- etc.

Lorsque nous ne sommes pas reconnus dans quelques domaines que ce soit, nous nous sentons blessés et amoindris. Il manque une grande parcelle en nous, qui recherche à être reconnue pour ce qu'elle est. Je suis rentrée profondément dans cette blessure et je vais essayer de retracer ma découverte.
Actuellement, cette blessure de non-reconnaissance est ancrée en chacun. Pour la découvrir, c'est un voyage à faire dans son enfance, qu'il nous faut entreprendre. Les fondations de notre vie d'adulte ont été construites sur l'enfant que nous avons été. Et cet enfant s'est formé sur ce qu'il a vécu avec ses parents.

L'origine :

L'enfant que nous étions avait besoin de validation de ses parents pour définir sa valeur.
S'il se sent entouré et soutenu, s'il sent que l'on approuve ce qu'il est et ce qu'il fait, il accordera de la valeur à qui il est. Si au contraire, il ne reçoit pas ces validations extérieures, il portera la croyance de ne pas avoir de valeur. Ce qui formera plus tard son manque de confiance en lui et en la vie. L'humeur de nos parents ainsi que leurs vies personnelles ont défini s'ils ont été patients et comment ils nous ont accueillis, tout comme s'ils nous ont rejetés et s'ils ont été indifférents, voir absents. 

Nous savons tous que nos parents n'ont pas toujours été dans de bonnes dispositions, pour accueillir le petit être que nous étions. Il n'y a aucun jugement à porter, mais juste comprendre le mécanisme de cette blessure. Nous pouvons dire en même temps que tous, nous avons été blessés, car nous n'avons pas été reconnus à notre juste valeur à un moment de notre vie.
Une petite fille qui se met à chanter à tue-tête dans la maison, sa maman fatiguée, contrariée par des problèmes personnels, va au bout de sa capacité à entendre du bruit, se sentir agressée, criée à sa fille de se taire et lui dire : "Tu me casses les oreilles" ! Cette petite fille se sentira blessée, remettra en cause sa voix et sa capacité à chanter pour ne plus jamais chanter. Elle croit qu'elle chante mal et "casse les oreilles".

Donc, j'ai cherché en moi et avec mes guides, la solution pour me libérer de cette blessure qui jalonne ma vie et colore celle-ci en manque et tristesse. J'ai bien vu la solution, en demandant à mes parents de me reconnaître en tant que leur fille, dans ma valeur unique, dans mes qualités et mes défauts qui forment la personne que je suis.
Mais, comment faire une telle démarche sans les déranger, leur montrer leurs propres manquements ou encore passer pour une excentrique ! Oui, la peur du jugement (sourire). Je suis prête à dépasser cette peur... Mais les personnes qui n'ont plus leurs parents ou encore pour celles que ceux-ci sont fermés à toutes ouvertures et communications, comment font-elles ?

J'avais l'image persistante d'un petit enfant, qui tire sur le pantalon de son papa ou de sa maman et qui lui dit :

"Quelle est ma valeur ? Tu m'aimes dit ? "

La blessure :

Je sentais qu'une démarche aussi puissante qu'entendre mes parents, même une fois adulte, reconnaître la belle personne que je suis, changerait pour toujours mon être. Comme une pièce au puzzle éparpillé en moi qui se recompose enfin.
Mais je ne voulais pas m'arrêter en si bon chemin et comprendre comment faire lorsque l'on ne peut pas effectuer cette démarche. Car à la base c'est de nos parents que l'on attend la reconnaissance même si ce n'est pas conscient. C'est le petit enfant qui a été créé par cette femme et cet homme qui demande qui il est ? Et s'il a de valeur ?

Je ne souhaite plus le rechercher à l'extérieur, je ne suis pas mon travail, je ne suis pas mes talents, je ne suis pas la femme ou la mère, ou encore l'épouse, l'amie. Je suis plus que cela. Je suis un être entier et complexe. Je suis un monde entier. Je suis toutes les facettes de mon être et je ne veux pas me diviser. Je souhaite être reconnue pour mon être au complet ! 
Et en suivant ces aspirations, la vérité a éclaté. Les parents sont à l'origine, car ce sont eux qui nous ont créés. Ce besoin de reconnaissance répond à une question bien plus profonde :

Ai-je le droit d'exister ?

Ai-je assez de valeur pour exister ? 
Est-ce que je remplis vos rêves, vos aspirations en existant ? 
Suis-je assez bon et doué pour que vous m'ayez fait naître ? 
Est-ce-que je remplis ma part du contrat ?

Suite à cette réponse, j'aurais le droit d'être heureux, de vivre ma vie, de m'apporter ce que je souhaite, de vivre vraiment.

Nous recherchons la reconnaissance comme preuve que l'on a le droit d'exister.

C'est presque une monnaie d'échange, vous savez si je fait ça, j'ai droit à ça... Cela ne vous rappelle rien ?
Oui, notre société actuelle. Nous pensons que nous devons avoir de la valeur pour recevoir l'approbation d'exister. Nous croyons inconsciemment, qu'il nous faut mériter le bonheur, le succès, la joie et même la vie ! Posez-vous la question, débusquez vos conditionnements et vos croyances inconscientes. Vous découvrirez que là, tout au fond de vous, votre enfant intérieur pense devoir mériter son droit à exister ...

Certains vont l'exiger de force, d'autres vont utiliser la culpabilité pour la recevoir. Mais nous recherchons tous la validation a notre droit d'exister. Comme-ci, nous avions besoin d'un aval pour être et vivre.
Nous courrons toute notre vie à cette recherche de reconnaissance dans nos relations, dans notre travail, dans notre vie ... Nous avons besoin d'elle pour justifier que nous existons. Et si nous ne la recevons pas, on se sent triste, blessé, la vie est injuste, on se sous-estime, on perd notre joie de vivre.

Si, nous la recevons, nous en recherchons toujours plus, comme pour remplir un puits sans fond, ou encore nous la refusons, cela nous met mal à l'aise, cela contredit nos croyances que nous ne la méritons pas. Tous nos agissements découlent de ce besoin de reconnaissance et donc de l'approbation des autres. C'est inconscient, mais cela régit notre vie à notre insu. Car nous ne voyons pas le manège qui se joue en nous, nous courrons après des chimères. A chaque fois que nous allons recevoir de la reconnaissance, ce ne sera pas assez, car nous attendons celles de nos parents. 

La libération :

Après cette découverte, j'ai demandé à la Source, comment recevoir cette reconnaissance sans le besoin que ce soient nos parents qui la formulent et voici la réponse :

"De reconnaître en toi ce droit d'exister 
et il ne dépend pas des autres mais SEULEMENT de toi."



Prenez conscience de ce besoin de reconnaissance et offrez-vous le droit d'exister. L'univers vous a créé, car il avait besoin de vous. La vie ne serait pas complète sans vous. Même si vos parents n'ont pas su vous montrer, comment vous êtes importants et uniques. Ils le pensent en leurs forts intérieurs, en leurs âmes, n'en doutez pas...
Comprenez que, lorsque vous recherchez l'approbation des autres, c'est celle du petit enfant que vous avez été et qui recherche celles de ses parents.

Il n'a pas pu être rassuré et validé dans son droit à exister. Aujourd'hui, vous pouvez vous offrir cette libération, honorez qui vous êtes vraiment en prenant conscience que juste le fait d'être là, ici, vivant,vous êtes à votre juste place.
Vous avez le droit d'exister et vivre selon vos envies, vos rêves, incarnez qui vous êtes vraiment. En apportant de la conscience et votre attention sur ce qui se jouait depuis des années en vous à votre insu vous libère. Vous prenez conscience que votre existence ne dépend que de vous.

Pour aller plus loin :

Vous pouvez aider à votre tour vos enfants, nous sommes des pionniers à un nouveau monde, cessons de perpétuer des blessures qui se génèrent de vie en vie, de génération en génération.

Je vous donne un exemple d'un enfant qui est souvent en colère :

Lorsqu'il est en colère, il crie sa place et vous, en tant que parent ou adulte, vous pouvez vous sentir agressé. Même si cette colère est souvent la vôtre qui est enfouie et reniée, car les autres sont nos propres miroirs. La première chose que nous faisons généralement est de demander à cet enfant de cesser d'être en colère et de se calmer.
Sans le vouloir nous sommes entrain de lui priver de l'espace pour que ces émotions se libèrent...

Si vous lui dites :
"D'accord, je te vois, 
je sens que tu as besoin d'être reconnu là, 
tu ne te sens pas respecté dans ton droit à exister. 
Explique-moi ?"

Pour l'avoir exercé sur un enfant, je peux vous dire que celui-ci c'est arrêté net, m'a regardé avec de grands yeux ronds... (sourires). Puis, il a pu prendre le temps d'écouter son intériorité et me dire ce qu'il ressentait comme enfermement et privation à son droit d'exister.
En quelques minutes, nous avons ensemble désamorcé sa colère récurrente pour installer une relation épanouissante pour chaque partie. Vous pouvez l'appliquer pour les crises de caprices, de jalousie, de tristesse etc ...


***

J'espère que mon expérience et cet article vous aideront à vous libérer de ce besoin de reconnaissance en réalisant et en vous offrant ce droit d'exister. Vous êtes uniques, prenez conscience que vous êtes précieux pour la Vie, les personnes autour de vous et l'Univers. Oui, vous avez le droit d'exister !

Jessie B. Jed






Comment oublier ma flamme jumelle ?




Certaines personnes, en lisant le titre de cet article, vont se dire : "Mais je ne veux pas l'oublier !" et d'autres, vont au contraire être heureuses d'enfin trouver une solution à leurs problèmes !
Cependant, une seule catégorie de ces personnes vont l'apprécier et l'autre non, mais je vous rassure, c'est justement pour celles qui vont être déçues que j'écris (sourire).


Alors, comment oublier sa flamme jumelle ?

C'est impossible !
Il n'y a aucune manière ou technique pour oublier votre flamme jumelle !
Voilà la sentence est tombée. C'était rapide ! 
Mais tout va bien, je vais vous expliquer pourquoi et comment vous en sortir pour les personnes qui n'en peuvent plus de cette flamme jumelle dans leurs têtes 24h sur 24.

J'ai décidé d'écrire cet article, car je possède des statistiques sur mon blog, et toutes les semaines, je découvre vos recherches sur les moteurs de recherche qui vous ont dirigé vers celui-ci. Et en tête de liste des recherches, nous avons : "Comment oublier sa flamme jumelle ?".
Cela m'a interpellée, car moi aussi, j'ai tout fait pour l'oublier. Et je sais, comme c'est frustrant voir souffrant de ne pas y arriver.

On peste, on en peut plus, comment une personne peut mobiliser autant notre attention, notre vie, nos pensées alors qu'on a l'impression de ne pas compter pour elle ou encore qu'elle ne fait pas partie de notre vie ? C'est comme un mirage, une illusion insaisissable qui pourtant est bien réelle car on vit avec, chaque jour. Et ça, c'est très énervant car on a l'impression de ne pas être maître de nos émotions, de nos pensées et de notre vie !


Pourquoi ?

Tout simplement car cet autre, votre flamme jumelle c'est vous ! 
Oui, on a dû mal à comprendre comment l'autre peut être nous, pourtant on ressent bien la complétude, ce sentiment d'être entier lorsqu'on est ensemble. C'est comme l'image du Yin et du Yang, chacun complète l'autre d'une manière unique. Et ensemble se forme un cercle complet et infini. Donc oublier l'autre, sa flamme jumelle, revient à s'oublier soi, une partie intrinsèque qui nous compose.

En clair, lorsque vous avez rencontré votre flamme jumelle, plus de retour en arrière possible, plus de moyens de l'oublier ! Car votre âme l'a reconnue et elle n'a pas l'intention de se mettre des œillères ou de reculer maintenant qu'elle est face à sa mission divine. Qui est, je le rappelle, son retour à l'unité, sortir de l'illusion de la 3D ou de la dualité si vous préférez. Donc votre âme va tout faire pour vous attirer vers votre flamme jumelle et ainsi vous créer une initiation.

Cette initiation n'est que vous retour à vous même, votre être authentique. Alors vous allez traverser vos croyances négatives et limitantes, apprendre et exercer la lâcher prise (on en peut plus de le voir partout celui-là !), découvrir également à vous aimer, retrouver votre enfant intérieur etc.
Tout un programme pour sortir de l'illusion du mental et de l'ego, soit la matrice et rentrer dans la 5D qui est UNITÉ, AMOUR, PAIX.


Comment faire pour dépasser le manque de l'autre ?

Car, si vous souhaitez l'oublier c'est sûrement que vous souffrez du manque de votre flamme jumelle. Dans mon cas, c'était le plus dur à vivre, je me rappelle des jours plus difficiles que d'autres, où il me manquait tant que je sombrais dans le désespoir. Mais, j'ai remarqué que ces jours avaient une date particulière, c'était souvent des nombres doubles comme 11 ou 22, ou encore des portails comme le solstice.

Si vous êtes au début de la séparation, vous êtes envahis par des émotions intenses et des désirs de retrouver, d'être en contact avec votre flamme jumelle. Au bout de quelques mois à ce régime là, nous recherchons à l'oublier car on en peut plus de penser à elle et de se retrouver impuissant. 
C'est vrai, nous avons l'habitude de savoir se raisonner ou de lâcher prise et même si cela fait mal, nous savons repartir à zéro. Et là, rien à faire, nous n'arrivons même pas à nous raisonner car l'instant d'après nous revoilà à penser à elle.

La première chose à faire, est d'ACCEPTER. 
Accepter que cela nous dépasse, accepter qu'on pense à lui ou elle tout le temps, accepter qu'on ne peut rien y faire, accepter que ce n'est pas comme d'habitude, accepter, et accepter encore...
Ainsi, on retire la pression de l'ego qui veut tout gouverner, on arrête de se juger et surtout on arrête de se faire du mal !


Conséquence :

Lorsque vous accepterez que vous n'avez aucune prise, que tout est "Ok", que ce n'est pas la fin du monde de penser tout le temps à quelqu'un et que vous n'êtes pas entrain de devenir fou ou folle, vous allez vous sentir mieux.
Et ensuite, votre flamme jumelle va cesser de vous manquer terriblement. Car la pression que vous mettez à vouloir l'oublier ou comprendre ce qui se passe va laisser place à l'abandon de ce qui est.

Et cet abandon va permettre de faire entrer dans votre vie, la confiance. 
Nous voilà avec notre fameux lâcher prise ! C'est tout un processus et il en est le résultat.
Nous vivons dans un monde de contrôle et c'est normal de vouloir contrôler aussi nos pensées et même qui nous voulons contrôler pour qui notre coeur bat. Enfin c'est ce que l'on croit, hein !
Car, vous êtes rentrés dans un nouveau monde lorsque vous avez rencontré votre flamme jumelle et je pense que vous commencer à le voir.

De plus, c'est intéressant de se demander pourquoi on cherche tant à l'oublier notre flamme jumelle ?
Car, celle-ci nous rejette ? Est absente ? Indisponible ?
Est-ce l'ego ou le coeur qui veut l'oublier ?
La douleur qu'on ressent à ne pas être avec lui ou elle, vient-elle de notre ego ou de notre coeur ?
La réponse est votre ego. Oui, vous pouvez réfuter, mais votre coeur lui sait qu'il n'existe aucune limite comme le temps et la distance.


Conclusion 

Accepter que vous n'avez aucune prise sur votre amour pour cette personne particulière qui est votre flamme jumelle, vous permettra de sortir du manque et de la douleur.
Car l'amour n'a pas besoin de conditions comme sa présence, sa validation, son partage.
C'est un amour inconditionnel.

Et cet amour inconditionnel est d'un rayonnement et d'une puissance incroyable. Pourquoi vous privez et en priver le monde ?
Vous pouvez le rayonner sur toute votre vie, sur vos projets, sur vos proches, vos difficultés, sur la Terre et l'humanité.

C'est un amour qui se vit et se partage avec tous et tout, ainsi il prends place et grandit avec vous, en vous faisant grandir à votre tour.
Sortez-le de vos prisons mentales, oubliez que vous devez aimer seulement si cet amour vous sera retourné.

C'est une fausse croyance, nous faisant croire qu'il vaut mieux ne pas aimer par peur de souffrir ou d'être blessé. C'est croire que l'amour est une monnaie d'échange. 
L'amour s'offre librement et il attire à lui tout ce qui est amour. Tel un aimant, il apportera plus d'amour dans votre vie.

Ne vous privez plus d'aimer. 
Ne vous empêcher plus d'aimer.
Offrez-vous le cadeau de connaitre et de vivre cet amour,
Qui est le vrai amour.


Jed

Pour toi l'Homme, de la part d'une Femme




Pendant longtemps, je me méfiais de toi, l'homme : « ne lui fais pas confiance », « attention, il est dangereux », tant de pensées qui me faisaient prendre mes distances. J’ai cherché d’où cela pouvait venir, j’ai bien eu les propos d’une mère qui souhaite protéger sa fille des écueils de la vie. Mais pas de discours aigris ou féministes.

Alors j'ai cherché, sans trouver d'où venait cette méfiance envers toi, envers vous, l'homme, est-ce dû à ce que l'on nous montre dans le monde avec les conditions des femmes dans certains endroits du globe, est-ce le témoignage de ses femmes qui ont été blessées, torturées, ou est-ce ma lignée d’ancêtres féminines qui me met en garde ou encore les mémoires de toutes les femmes avant moi qui ont foulées la Terre ?

Mais cette peur, cette barrière qui m'éloigne de toi pour me protéger existe réellement. Pourtant, j'ai de nombreux amis masculins, mais je fais une distinction entre un homme en amitié et en amour. Mes amis sont mes alliés, mais les hommes qui rentrent dans ma vie avec le potentiel d'en faire partie dans le domaine amoureux ont droit à mes remparts de protections et ma froideur, prête à bondir comme une lionne, si tu dépasses les frontières de mon territoire, c'est à dire mon coeur, mon corps, mon âme et mon esprit.

Un long travail a dû être fait, une descente en moi pour contacter toutes ces images de femmes blessées, puis j'ai compris, je porte en moi le collectif du féminin blessé. J'ai accepté d'être la dépositaire de ses blessures, ses injustices, ses peines ... Comme tant d'autres femmes, en choisissant de naître femme, j'ai pris en charge ces mémoires pour les transmuter, les éclairer, les purifier...

Mais je me battais contre un mur, car à chaque fois que je me méfiais de toi, de vous, l'homme, je ne faisais que perpétuer la mémoire du féminin blessé. Je ne te laissais aucune chance de me révéler ta vraie nature, ton masculin, ta grandeur. Tu avais déjà perdu la bataille avec moi, car je ne te laissais même pas approcher.

Lorsque j'en ai pris conscience un flot d'amour à affluer en moi pour toi, pour vous, l'homme. J'ai compris que notre méfiance ne faisait qu'engendrer plus de différences. On vous stigmatise, on vous condamne sans droit de réponse. Vous porter déjà un si lourd fardeau avec votre lignée du masculin. J'ai découvert que de nombreux hommes sont dépositaires à leur tour du masculin divin, ils sont le changement des mentalités, de la conscience ... Ils portent en eux la sensibilité, l'aspiration à l'amour vrai, à être reconnus pour ce qu'ils sont réellement et non pour ce qu'ils apportent au monde.

J'ai senti au plus profond de mon être, votre besoin d'amour tout aussi impétueux que le nôtre. J'ai baissé mes armes pour découvrir notre belle complétude, notre complémentarité, nous avons les mêmes aspirations ...
J'ai ouvert mon coeur, mon être, mon territoire pour te laisser entrer et découvrir qui tu es vraiment. Tu n'es plus la menace, mais le guerrier lasse de tant de guerres qui souhaite enfin vivre et ne plus se battre.

Mon instinct me pousse à te prendre dans mes bras, ne le voit pas comme une envie de te guérir ou de te réparer, mais comme un accueil, car je souhaite t’accueillir de cœur à cœur.
Lorsque je te vois vulnérable, je peux à mon tour l’être. J’ai tant voulu te ressembler dans ta force et ta maîtrise que j’ai à mon tour barricadé ma vulnérabilité, cacher mes larmes, honteuse de les voir me submerger pensant que c’est ne pas être forte.

Aujourd'hui, je sais qu'être vulnérable est m'autoriser à être Moi et j'y découvre ma force de ne plus me cacher. Je peux me tenir droite et fière à tes côtés, car je sais que nous sommes unis dans les mêmes aspirations, nous ne sommes plus l'un contre l'autre, le plus fort contre le plus faible, les luttes de pouvoirs n'ont plus leurs places. Nous avons l'un comme l'autre ce besoin de poser les armes, cesser les luttes afin de se reposer et d'être accueillis pour qui nous sommes vraiment.

Je respecte aujourd'hui ta force, ton animalité car j'ai y découvert la mienne. Longtemps, j'aimais me décrire comme une femme convenable avec des stéréotypes, être douce, ne pas faire de plis, le politiquement correcte alors que la femme sauvage tambourinait en moi. J'ai y perdu ma joie de vivre au profit de l'approbation de la société. Aujourd'hui, que je lui ai ouvert la porte, je peux incarner le féminin dans toute sa palette de couleurs, de sentiments et de créations et t'accueillir à ton tour dans ton masculin sauvage qui portent l'humanité au lieu de l'écraser.

Je te vois tel un Soleil qui m'éclaire et me guide vers l'extérieur, tu me permets par ta présence de me révéler telle que je suis. Je suis à mon tour, la Lune, qui te guide dans tes profondeurs, vers tes émotions et tes sentiments afin que tu renaisses et découvres l'être précieux que tu es. Nous n'avons plus à nous séparer par nos différences car celles-ci au lieu de lutter peuvent s'unir afin que chacun puisse être la meilleure version de soi même.

Sache, que je suis toujours changeante telle l'eau qui recouvre cette Terre, j'ai moi aussi besoin de me réfugier dans ma grotte, dans la nature pour me ressourcer. Les autres femmes sont mes soeurs, mes alliées, il n'existe plus de compétitions lorsqu'on incarne son féminin sacré. On comprend que nous sommes toutes liées par la grande Déesse. Nos liens nous renforcent, nous permettent de nous abreuver à la source en se sentant soutenues et reconnues. En elles, je peux puiser mes forces pour me renouveler à chaque nouvelle Lune.

Mais de toi, je me révèle au Monde. Par ton regard, tes mots, ton amour, ton toucher, je nais femme à chaque instant. Je sors de mes profondeurs pour me montrer au monde. Je me sens digne d'être le féminin sur Terre, comme tu es digne d'être le masculin. Alors que tu me révèles, je te fais découvrir les cycles de la vie, du repos à l'action, du recueillement à l'effervescence. Mon intuition se marie à tes visions afin de créer le meilleur et la nouveauté. Je serais un refuge ou tu pourras puiser force et clairvoyance. Tu seras mon refuge où je puiserais quiétude et recueillement.

Nous pourrons célébrer une nouvelle ère ou l'homme et la femme se sont découverts réellement. Le deux deviendra Un, l'harmonie et l'équilibre de nos différences formera le cycle complet qui nous manquait tant. Car au lieu de nous éloigner ou de nous mettre en conflits, ces différences vont nous enrichir à se découvrir, à créer un monde nouveau. Ce ne sera plus l'un contre l'autre entre nous, mais l'un avec l'autre. Chacun honorera l'être unique de l'autre, car il n'y a pas de comparaisons à effectuer, nous sommes tous uniques.

Pardonne moi pour mes préjugés, ce n'était que des peurs ... Et les peurs naissent de l'ignorance. Maintenant que je sais qui tu es, plus aucun retour en arrière possible. L'homme que tu es devient nécessaire à la femme que je suis. Comme le Yin et le Yang nous formons l'équilibre d'un nouveau monde, notre monde et celui de tous que nous toucheront par notre histoire, notre rayonnement, notre amour, notre respect mutuel, notre joie de ses retrouvailles tant attendues.

Je ne chercherai plus à ce que tu combles mes manques, car seule moi possède les moyens de le faire. Je ne chercherai plus à te changer, car c'est tes différences qui épousent mes creux. Lorsque l’incompréhension naîtra entre nous, je laisserai un espace ouvert pour accueillir qui tu es, sans te condamner à ne pas ressembler à ce que je souhaite. Je ne chercherai plus à te priver de liberté car l'amour ne se possède pas, mais se partage et grandit sans limites. 

En même temps, je ne chercherai plus à combler tes manques ou te sauver. Seul toi possède les moyens et le devoir de le faire. Je ne me transformerai plus pour être aimée, car c'est l'être unique que je suis qui m'enrichit et que j'ai choisi d'incarner. Je ne me perdrai plus au profit de la paix des ménages, je ne douterai plus de moi, je ne m'oublierai plus, je ne m’effacerai plus pour toi. Car c'est un trop lourd fardeau à t'imposer. Je m'honore et ne te demanderai plus de le faire pour moi.

Comme tu vois, j'ai appris à m'honorer pour pouvoir t'honorer. L'un est impossible sans l'autre.
Même si le chemin a été long, nos retrouvailles possèdent que plus de saveurs. 
Sache que je ne ferais plus de préjugés sur toi afin de ne pas t'y enfermer. 
Sans projections et sans attentes, je te découvrirai réellement. 
Merci d'être l'homme, d'incarner ce masculin sans quoi je ne serais pas femme et je n'incarnerais pas ce féminin.

Jed








Nouvelle conscience : ouvrez-vous à tous les possibles




En méditation, on m'a demandé d'écrire un nouvel article pour nous aider dans cette nouvelle conscience qui voit le jour sur notre Terre.
Comme expliqué lors de l'équinoxe de printemps, nous sommes rentrés dans un nouveau paradigme et les lois universelles changent en transformant notre expérience de vie.

Ce qui fonctionnait avant ne fonctionne plus aujourd'hui, je pense que vous l'avez remarqué, nos trucs et astuces qui nous permettaient de contrôler, maîtriser nos émotions, nos peurs sont devenus inefficaces. Nous avons aussi beaucoup entendu parler de la loi d'attraction, mais même cette loi a l'air de nous échapper tellement notre réalité peut se transformer de jour en jour.

Nous sommes arrivés dans une nouvelle réalité, une nouvelle dimension de conscience qui va nous demander d'accueillir le changement de paradigme et en même temps transformer nos manières de fonctionner. Nous avons l'occasion de découvrir un nouvel espace vierge de création, de vie et d'opportunité actuellement.

Mais pour cela, nous devons faire des ajustements qui sont l'abandon de notre vision que nous posons sur tout et tous. Sans en avoir conscience, nous avons des idées préconçues sur tout, sur les personnes de notre entourage, sur nous-mêmes, sur notre travail, nos enfants, nos amis, la santé, l'amour, l'amitié, l'argent, la famille etc.

Ces idées préconçues limitent et emprisonnent tout sur quoi elles se posent. Lorsque vous étiquetez une personne, votre champ aurique va transmettre l'information à celui de celle-ci et cette personne va inconsciemment répondre à vos attentes, soit en validant et en répondant à ce que vous attendez d'elle, soit on refusant et en réagissant à l'opposé avec énervement ou colère.

Vous pouvez le sentir lorsque vous êtes face à une personne, si vous êtes accueillis positivement ou négativement. Ce que vous captez sont les idées préconçues de la personne à votre égard. Nous parlons d'affinités ou de répulsions qui sont la conséquence de ce transfert d'informations de l'une à l'autre des parties.

Il nous faut comprendre qu'en continuant à réagir ainsi nous limitons la personne, nous et la relation. Rien de nouveau, ni d'authentique ne peut sortir d'une telle relation. Aucun progrès ou évolution ne peut être vécu tant que nous définissons avec notre mental, les gens et les situations selon nos idées que celui-ci crée pour définir son environnement.

Aujourd'hui, nous sommes appelés à abandonner ces vieilles façons de fonctionner pour accueillir les personnes et la vie avec un regard neuf sans projections. Ainsi nous permettons au changement, au flux de la vie de se récréer et de nous apporter la nouveauté et l'authenticité dans nos rapports avec les autres.

Nous serons très surpris, comment ce regard neuf, sans attentes, transforme notre réalité immédiatement. Si vous accueillez une personne sans la définir, vous allez pouvoir la découvrir réellement, lui laisser la place afin qu'elle se révèle ou se réinvente. Votre relation va devenir un tremplin et un facteur de transformation pour vous deux.

En choisissant de ne plus nous définir avec notre passé, nous allons pouvoir nous réinventer à l'infini et permettre ainsi à nos nouveaux aspects, nos nouveaux talents et aspirations d'émerger.
Rappelons-nous que nous créons notre réalité, tout est énergie, nos pensées, nos émotions, nos idées sont de l'énergie de vie.

Ôtons les filtres de notre mental qui se posent sur tout et tous et offrons nous l'opportunité de découvrir ce que notre nouvelle conscience et la nouvelle Terre a de beau à nous offrir. En laissant, le champ à tous les possibles, nous allons découvrir merveilles sur merveilles, car nous recevons des bénédictions de l'Univers à chaque instant.

Il n'y a aucune limitation sauf celles que nous nous imposons. L'abondance est pour tous. En changeant nos croyances et nos idées fausses sur elle, nous pourrons nous y brancher instantanément et découvrir comme la vie est magique et bienveillante. Sautez le pas, acceptez de ne pas savoir, n'essayez plus de définir votre futur ou les personnes que vous rencontrez ...

Dites un grand Oui à l'Univers en lui montrant votre confiance et votre ouverture. Soyez optimiste en sachant que vos besoins seront pourvus au-delà de ce que vous pouvez espérer. Car nous sommes actuellement trop restreints dans notre vision pour voir le meilleur et le plus élevé pour Soi et pour les autres. Nous n'avons pas encore acquis la vision globale et unifiée de tout ce qui Est.

Alors en attendant, ouvrons-nous à la vie sans a priori en laissant notre âme, qui est l'Univers en action,  œuvrer et opérer les changements qui nous attendent.
Pour le bien de tous !

Jed


Equinoxe 2017 : Un nouveau paradigme



Nous avons pu sentir que les énergies de 2017 sont bien différentes de celles de 2016. Malgré la fatigue pour certains, car notre corps apprend à vibrer sur de nouvelles fréquences, nous ressentons une légèreté, de la fluidité, plus de calme. 
Un moment de répit même si le mois de mars a été intense émotionnellement. Beaucoup de choses changent et bougent dans nos vies, des personnes, des concepts, des situations apparaissent brusquement ou peuvent disparaître subitement.

Nous sentons une légèreté dans les énergies mais en même temps un blanc sur notre avenir, sur ce que demain sera fait. C'est comme ci nous n'avions plus de visions, d'idées claires de notre avenir. Nous sommes dans le flou sur ce que nous souhaitons vraiment, nos aspirations d'hier peuvent ne plus être les mêmes aujourd'hui. Et en même temps, nous ne savons plus quelles aspirations nous avons vraiment. On peut encore s'attacher, s'accrocher à notre conception du bonheur, mais on ressent bien de la résistance autant intérieure qu'extérieure.

C'est une période assez déstabilisante pour les personnes qui ont pris l'habitude de contrôler. Et c'est une période excitante pour celles qui aiment improvisées. Nous sommes tous passés dans un sas multidimensionnel, la personne que nous étions hier n'est plus celle d'aujourd'hui et nous nous en apercevrons petit à petit. Seul notre mental s'accroche encore au passé et ne souhaite pas voir ce changement de paradigme. Pourtant, nous faisons tous partie de notre planète Terre et nous ascensionnons avec elle dans les différentes dimensions.

Cet équinoxe de printemps 2017 représente le sas dans lequel nous sommes depuis quelques mois. Les énergies vont continuer à s'intensifier jusqu'à cet été, nous sommes entrain de changer de conscience et de dimension. Lorsque je parle de dimensions, ce sont celles de l'être. Notre évolution en tant qu'humain et être divin fusionnent de plus en plus, nous apportant un besoin d'authenticité dans tous les domaine de notre vie, un besoin de clarté et de présence, quittez le mental pour se recentrer en soi, dans son corps, accueillir ce qui est pour passer du faire et de l'avoir à l'Être.

Ce sas et les énergies actuelles, nous demandent un grand challenge ! 
Qui est : 
- quittez nos repères habituels, quittez nos projections et nos conceptions de ce que doit être notre vie.
- lâchez prise sur nos croyances, nos valeurs passées, nos idées préconçues pour accueillir l'instant présent comme vierge et illimité. 
Nous ne pouvons plus programmer, projeter, concevoir, planifier notre vie car ainsi on la limite.

On nous demande aujourd'hui d'incarner le changement et l'évolution de conscience par l'Être.
Et celle-ci ne se base plus sur ses avoirs et ses connaissances, mais se réinvente à chaque instant. C'est, ne plus être limité par mes propres conceptions de la vie afin de m'ouvrir au meilleur. Créer un espace sans projections, sans idées de ce que ma vie doit être, mais accepter de ne pas savoir ce qui est le meilleur pour moi et pour les autres, afin de laisser l'abondance et la nouveauté œuvrer. C'est retrouver son être divin sans le filtre de l'ego qui agence, manipule, filtre la réalité.

Il y a un énorme potentiel à incarner le changement plutôt que le faire advenir. Il s'agit d'inviter celui-ci à se manifester plutôt que d'utiliser la force et la volonté. Mais il faut également accepter que notre conception de la vie tirée de notre mental n'est qu'un fragment du potentiel illimité de celle-ci. Nous sommes invités à prendre conscience que nous nous limitons en pensant savoir ce qui est le mieux pour nous et les autres, nous sommes invités à nous ouvrir à l'inconnu de qui nous serons, ferons, incarnerons dans le Temps...

Ainsi, nous nous ouvrons à notre potentiel illimité de nous réinventer à chaque instant. De créer plus de joies, de rencontres, d'opportunités, d'amour, d'évolutions, de changements... 
Cela peut être inconfortable de changer de paradigme, de ne pas avoir une vue d'ensemble, de ne pas pouvoir prévoir où nous serions dans 20 ans, 10 ans, 5 ans. 
Car nous sommes encore habitués à fonctionner avec le faire, l'avoir, le contrôle. 

Pourtant, lorsqu'on comprend que la vie est bienveillante, que nous sommes des êtres divins incarnés sur Terre, que nous ne formons qu'Un, nous pouvons accueillir la fabuleuse opportunité d' Être. 
Nous quittons une conscience basée sur la peur pour une conscience basée sur l'amour. 
Et l'amour est libre, vaste, illimité, il ne peut se contrôler, se modeler, se projeter... 

Plus nous serons confiants en notre potentiel d'amour et en la vie, plus cette transition se fera en douceur.
Plus nous serons dans le contrôle, la peur, la projection et plus ils nous sera difficile d'accueillir et d'accepter de ne pas savoir et de vivre de grands bouleversements personnels. 
Car la Vie va nous faire quitter petit à petit le contrôle et ce sera d'une manière douce ou forte, tout dépendra de nos propres résistances.  

Pour terminer, je vous partage une petite histoire qui résume bien la différence entre une conscience basée sur le faire et sur être (tiré de l'oracle des rebelles sacrés) :

Un jour, le soleil et le vent se querellaient sur qui était le plus puissant des deux. Ils finirent par parier. Ils virent un homme marcher dans la rue, vêtu d'un manteau. Celui qui pouvait lui faire enlever le manteau serait le plus fort. 
Le vent se mit à souffler de toutes ses forces. Il souffla et souffla, s'engouffra dans le manteau et réussit presque à l'arracher à l'homme ! Mais l'homme s'emmitoufla dans son manteau pour se protéger du vent. Le vent finit par arrêter de souffler, peut-être qu'il souffrait temporairement d'un manque de souffle. 
Ce fut alors au tour du soleil  qui brilla de plus en plus fort jusqu'à ce que l'homme, s'étonnant du temps qui lui jouait des tours, finisse par enlever son manteau.
Ce que le vent a essayé de faire par la force, le soleil l'a réussi en restant lui même.

Belle équinoxe !

Jed




 



Si tu ne t'aimes pas, tu ne peux pas aimer ?



"Si tu ne t'aimes pas, tu ne peux aimer."

Cette phrase revient beaucoup en ce moment dans les messages que je lis. Et chaque fois, elle me dérange. J'ai bien compris que l'on ne peut pas offrir ce que l'on ne possède pas. Cela parait évident d'un point de vue matériel, mais au niveau des sentiments, je trouve que cela ne s'applique pas.

Lorsque je décide d'écrire afin d'y voir plus clair et laisser les mots et la compréhension apparaitrent sur l'écran de mon ordinateur, je lis à ce moment-là :

"Aucun amour n'est suffisant pour combler le vide d'une personne qui ne s'aime pas elle-même." 
Irène Orce

Et là ça résonne en moi, oui, tant que je ne m'aime pas, je ne peux pas le recevoir de l'extérieur. Car je ferme la porte. Je mettrais tôt au tard cet amour en doute. J'aurais besoin de preuves, de validations et de plus en plus d'amour, pour m'assurer qu'il est réel.
Ne pas m'aimer ne met pas en cause celui que j'éprouve vers l'extérieur. C'est un élan impétueux qui échappe à mon raisonnement.

Je me rappelle un moment fort dans ma vie, j'allais entrer dans un magasin avec ma petite fille que je tenais par la main. Je ne me rappelle pas si elle m'a parlé, mais j'ai tourné mon regard vers elle et à cet instant, j'ai ressenti un amour pour elle si immense et une gratitude intense s'est exprimée de l'avoir dans mon existence, que mes larmes ont coulées sur mon visage, j'étais comme touchée par la grâce. Un moment suspendu de quelques secondes qui ont transformé à jamais ma vision d'aimer.

Pourquoi à ce moment ? Il n'y a avait rien de particulier et la situation ne s'y prêtait pas... Mais je peux dire par cette expérience et bien d'autres que l'on peut aimer même si l'on ne s'aime pas. La différence entre aimer lorsqu'on s'aime et lorsqu'on ne s'aime pas n'est pas dans la manière de le vivre, mais dans celle de l'accueillir.

Ce torrent d'amour qui a émergé de moi avec une telle puissance m'a fait peur. Même s'il a duré que quelques secondes, j'ai senti la peur d'être envahie et de perdre pied. Après avec le recul, j'ai compris la chance de le vivre et j'avais hâte de le revivre. Mais lorsque vous ne vous aimez pas, cette puissance d'amour qui vous saisit le corps et l'âme ressemble à un raz de marée prêt à vous engloutir.

Car l'amour fait peur. Cela parait absurde, pourtant, je vous l'assure l'amour peut vous faire peur. Lorsque votre expérience a créé des croyances d'être indigne d'aimer et d'être aimé, tout ce qui peut les remettre en question ouvre un vaste vide en vous. Cela remet en cause tout votre système de croyances, votre mental s'affole, votre ego crie au désespoir comme-ci il allait mourir.

Et ce n'est pas qu'une image, nous n'imaginons pas comme nous sommes conditionnés par le petit enfant que nous avons été. Nous sommes construits sur lui et par lui. Et notre ego défend cette construction en la croyant être son identité. Si nous remettons en question ces croyances, l'ego croit en son extinction.

La peur que nous avons lorsque l'on reçoit l'amour est notre ego qui a peur de sa destruction. Alors on va prendre la fuite. On va disparaître ou tout faire pour s'extraire de cet amour qui brûle nos illusions avec des comportements destructeurs. Il n'y a rien à juger, mais plutôt à comprendre le fonctionnement. Une fois celui-ci dévoilé on peut voir la nécessité de s'aimer pour accueillir l'amour, aussi bien le sien que celui d'une autre personne.

S'aimer ouvre de l'espace en soi, nous ne sommes plus étriqués avec nos blessures et nos jugements. Cet amour de soi forme de l'ouverture pour accueillir ce qui est bon pour soi. On reconnait sa valeur et nous ne sentons pas en danger lorsque l'amour d'une autre personne vient cogner sur nos barrières de croyances de "je ne suis pas aimable".

S'aimer revient à dire en douceur à notre ego, je m'aime même si je porte encore la croyance que je ne suis pas aimable. Je change de positionnement, je m'aime et deviens aimable par moi-même avant de l'être par les autres. Un espace se crée et on réagence nos croyances. Une transformation peut prendre place pour ensuite être dirigée vers : je m'aime et je peux être aimé par d'autres.

Lorsqu'une personne court après l'amour, qu'elle fait tout pour être aimée et en demande toujours plus. Dans son for intérieur, elle pense que cet amour va combler un manque intérieur. Et c'est pour cela qu'elle est de plus en plus en demande. Qu'elle prenne l'image d'une mendiante ou de la furieuse jalousie, ce ne sont que des masques.

Elle porte la croyance que l'amour de l'extérieur remplira ses blessures intérieures. Elle s'est construite enfant en pensant que si elle était aimée par ses parents, elle serait protégée et ne souffrira plus. Alors adulte, son ego la pousse à chercher son trésor à l'extérieur qui la remplira de joie et de sécurité. Elle ne le trouvera jamais, tant qu'elle ne fera pas une introspection en conscience qui lui permettra d'ôter chaque croyance négative.

Dans ces deux exemples, nous avons un point dénominateur : Notre propre valeur. Dans le premier, je fuis l'amour, car je ne le mérite pas. Dans le deuxième, je cherche l'amour, car je ne sais pas m'apporter ma propre sécurité et je ne me crois pas à la hauteur. C'est dans l'enfance où je n'ai pas été reconnu comme un individu de valeur qui me pousse une fois adulte à ne pas m'aimer.

La capacité d'aimer est naturelle pour tous. La capacité à recevoir l'amour ne l'est pas. Même si des personnes ont l'air de ne pas savoir aimer, elles le font à leurs manières, celles qu'elles ont vues. On connait tous ce sentiment d'aimer une personne, un animal, mais nous le manifestons tous de manières différentes. Nous répétons l'exemple que nous avons reçu ou vu.

L'amour est inné en soi, mais de nombreuses personnes ne savent pas le manifester, car il était tabou, il y a encore peu de temps. Pourtant, nous pouvons nous transformer, la vie nous le présente à chaque instant. Mais pour cela, nous avons besoin de prendre notre temps, d'être dans la douceur, dans l'accueil et la sécurité.

Et j'insiste sur le dernier point, la sécurité. Car aimer, manifester l'amour, accueillir l'amour, le recevoir nous rend vulnérables. On le comprend avec le fonctionnement de l’ego. C'est lui qui se sent menacé et en voie d'extinction. Ce n'est pas l'âme. Ce n'est pas notre être, mais comme je me prends pour l'ego, je crois que c'est moi qui suis en danger.

Nous pouvons aimer sans nous aimer. Selon le niveau d'où cet amour prend naissance, il revêtira différentes formes.
Mais, nous ne pouvons pas être aimés sans nous aimer. Oui, car si je me le refuse, je le refuserai aussi des autres. Aimer est notre vraie nature, nous n'avons pas besoin de notre tête pour le vivre. C'est indépendant de nous. La forme que cet amour prendra sera filtrée par notre mental.

Être aimé est différent, nous avons le choix de le faire entrer ou non dans notre vie et dans notre être. Pourtant nous courrons tous après... Certains le cherchent dans le travail, d'autres dans la famille, dans les loisirs, dans l'amitié, dans le succès, dans la beauté, dans la force, dans l'argent... Sans le savoir, inconsciemment, on recherche cet amour pour se sentir une personne de valeur et être en sécurité.

Puis n'oublions pas, ceux qui donnent de l'amour à tous et tout sans accepter d'en recevoir. Ils pensent que leurs capacités à aimer font leurs valeurs. Mais ils ne l'acceptent pas, pensant ne pas le mériter. J'ai de la valeur à aimer les autres, mais pas assez pour en recevoir. Car, enfant j'étais aimé selon ce que je faisais, disais ou me comportait. Je n'ai pas senti l'amour pour l'être unique que je suis, mais pour celui qui était tourné vers le faire...

Il y a d'autres exemples, cependant l'origine est toujours dans l'amour que nos parents ont su nous apporter et sous quelle forme. En ce moment, nous pouvons nous transformer pas en blâmant, mais en découvrons comment on a construit notre vision de l'amour. Puis, en prenant conscience que nous ne sommes pas nos croyances ni notre ego. Même si je sens le vide en moi, la peur, derrière il y a la complétude de l'amour qui est mon essence et qui rayonne autant lorsque j'aime que lorsque je suis aimée.

Jed